Bonfilmus totalus!

Cela faisait un moment qu’on l’attendait, et le voici: Les Animaux Fantastiques – Les Crimes de Grindelwald, le nouveau film du Wizarding World. Et comme je le prévoyais, cet opus surpasse le premier épisode. Bien qu’il soit tout de même un peu déroutant.

Au niveau de l’histoire, on n’a absolument pas le temps de s’ennuyer. Pleins de sous-intrigues évoluent en parallèle, sans que ce ne soit non plus un gros brouillon. Lorsque le film se termine, on se sent encore en pleine transition. C’est pourquoi on peut avoir quelque peu le sentiment que toutes ces différentes histoires n’ont pas mené à grand-chose. Mais le scénario reste quand même globalement bien écrit, particulièrement dans sa capacité de bien entretenir le mystère. On se fait un peu mener en bateau, en croyant recevoir de gros indices sur la véritable identité de Croyance. La réponse semble tellement évidente, qu’on a presque l’impression que le film insulte l’intelligence du spectateur. Et… en fait, c’est pas ça. La révélation finale est drôlement surprenante et me laisse plutôt partagée. Si c’est bien fait, si cela amène à des idées véritablement intéressantes, il y a véritablement de quoi obtenir quelque chose de génial. Mais d’un autre côté, cela remet énormément en cause le passé d’un certain personnage, ce qui ne me plaît guère. Ce qu’on découvre est tout de même assez énorme. Et si ça s’avère véridique, il va falloir justifier le fait que Harry Potter ne l’ait jamais su.

C’est au niveau des personnages que ce second épisode m’a le plus enthousiasmée! Norbert Dragonneau est toujours aussi mignon avec sa personnalité introvertie. C’est également un grand bonheur de rencontrer cette version jeune de Dumbledore! Ce dernier dégage une telle malice, Jude Law rend parfaitement honneur à cet incroyable sorcier. Il est presque plus attachant que sa version vieille (en prenant uniquement en compte les films). Mais la grande révélation du film est sans contexte Gellert Grindelwald, superbement interprété par Johnny Depp! Ses intentions sont très intéressantes et parfaitement compréhensibles, on comprend sans aucun mal que tant de sorciers souhaitent le suivre. Plusieurs nouveaux personnages sont intéressants, tels que Thésée Dragonneau ou Leta Lestrange (j’aurais aimé la voir plus longtemps, celle-là). Je suis également plutôt contente de ce qu’ils ont fait de Queenie à la fin. Elle me gave pas mal depuis le premier film, c’est donc un soulagement de voir qu’ils comptent bien en faire quelque chose d’intéressant. Je ne suis toujours pas fan de Jacob, ni même de son couple avec Queenie. Quant à Tina, elle m’indiffère toujours, elle est beaucoup trop sèche et manque de personnalité.

Le monde des sorciers a toujours beaucoup à proposer. Les différents ministères sont pleins de charmes, le français m’a bien plue! De manière générale, Paris est bien réaliste. Dommage que l’on ne découvre pas davantage les coutumes des sorciers-camemberts, comme je l’espérais. Retrouver Poudlard est également un grand enchantement, ça a su me toucher. A part ça, la bande-originale de James Newton Howard est toujours de qualité, même si je ne trouve pas ça forcément plus marquant que ce qu’on peut entendre dans Harry Potter.

C’est vraiment un épisode de transition mais je pense qu’il a de quoi apporter beaucoup de choses intéressantes pour la suite! Je vous laisse là-dessus et vous souhaite des Pickett, des Johnny Depp talentueux (si si) et du pudding.

PS: Ca sent trop mauvais, Toy Story 4.

EDIT: Je ressens le besoin d’éditer cette critique car j’ai de plus en plus les défauts du film en tête. Je réalise un peu plus que certaines intrigues sont un peu tirées par les cheveux (surtout le twist, concernant ce qui est arrivé au petit Corvus Lestrange). Et je réalise un peu plus combien les différentes sous-intrigues n’ont pas de conclusion hyper travaillée. Les Crimes de Grindelwald est un véritable film de transition et en tant que tel, j’ai l’impression qu’il est très difficile de savoir exactement ce qu’il vaut. Beaucoup de points dépendent de ce que les suites sauront en faire.

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